SAVE THE DATE ! Les Rencontres du Mont-Blanc seront de retour le 16 janvier 2025 à Geneve !
Dans un format renouvelé et hébergé par International Labour Organization, il sera question notamment de financement de l’ESS mais aussi de dialogue avec les entreprises traditionnelles. Plus d’informations à venir !
Suite au 1er sommet africain de l’économie sociale à Yaoundé, le FORA’ESS (28 mai au 1er juin) auquel ESS Forum international était associé par l’intermédiaire du membre de son conseil d’administration Madame Pauline EFFA, co-organisatrice de l’évènement qui a réuni plus de 30 pays africains, l’ Union africaine s’est dotée durant cet été d’une stratégie décennale en matière d’économie sociale (2023-2032).
Ce plan vise à établir un environnement propice et favorable à l’ESS qui contribue à une voie de développement plus équitable, plus inclusive et plus durable pour le continent africain. La stratégie décennale de l’UA en matière d’ESS est assortie d’un plan
de mise en œuvre précis.
Les dynamiques en faveur de l’économie sociale et solidaire sont fortes au sein du continent africain avec plus de 5 lois ESS depuis 2016 (Cap Vert, Djibouti, Cameroun, Tunisie, Sénégal) et d’autres lois cadres en préparation au Maroc, Gabon, Algérie, Afrique du Sud et Mali.
ESS Forum International se tient à disposition des gouvernements et du mouvement ESS dans tous les pays d’Afrique afin de faire progresser les législations et partager les meilleures pratiques.
POUR EN SAVOIR PLUS – CONSULTEZ LA NOTE DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL DE JUIN 2024
DECLARATION D’ESSFI A LA DISCUSSION « TRAVAIL DECENT ET L’ECONOMIE DU SOIN » CONFERENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL 2024 – PLENIERE DU 3 JUIN 2024
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les délégués de cette CIT,
ESS Forum international est une ONG internationale observatrice de cette Conférence regroupant les entreprises et organisations de l’économie sociale du monde entier, nous saluons le directeur général de l’OIT Monsieur Houngbo, l’ensemble des services de l’OIT, ainsi que l’ensemble des délégations présentes qui ont à cœur l’ESS . A ce titre, nous souhaiterions formuler quelques remarques qui concernent plus particulièrement le lien entre économie sociale et solidaire et économie
du soin.
Nous saluons ce rapport du bureau et des services de l’OIT qui mentionne les soins dans les coopératives, dans les groupements communautaires et les initiatives multipartites ainsi que la référence à la prestation de soins coopératifs en tant que solution de travail décent dans une perspective de genre, initiative importante et bienvenue.
Nous souhaiterions ainsi au nom de la cohérence des politiques que la discussion puisse utiliser l la résolution de la CIT sur le travail décent et l’ESS de la 110e session de la conférence (paragraphe 16) et au plan stratégique d’action sur le « Travail décent et l’ESS » (paragraphe 24 a) voté par le Conseil d’administration en 2022.
Il est important de relever que les entreprises et organisations de l’ESS comblent les lacunes et prennent des mesures efficaces en vue d’une économie des soins plus résiliente et fonctionnant mieux favorisant le travail décent, l’égalité des sexes, des services de soins accessibles et de qualité, ainsi qu’un développement économique et social durable et inclusif.
Parmi, les actions prioritaires que les mandants de l’OIT pourraient entreprendre pour promouvoir, faire avancer et soutenir des politiques et des investissements cohérents et intégrés dans l’économie des soins, il y a le soutien à l’UNTFSSE qui constitue déjà une excellente plateforme d’action multilatérale pour l’ESS.
Pour notre organisation, il est ainsi essentiel d’accorder plus d’attention et de ressources à l’ESS en tant que prestataire de services de soins(coopératifs, mutualistes ou communautaires), car ils peuvent promouvoir et développer des services de santé de haute qualité et répondre au plus près aux besoins des populations, favoriser l’accessibilité aux services de santé, garantir la démocratie économique avec la
participation de multiples parties prenantes, y compris les travailleurs, les bénéficiaires et les gouvernements locaux.
Nous sommes certains que les mandants de cette CIT sauront réinsister sur la dimension essentielle de l’ESS dans la discussion sur le travail décent et l’économie du soin.
Mesdames et Messieurs les délégués, nous vous remercions
La Coalition Internationale de l’Economie Sociale et Solidaire (CIESS)* est fière de fêter le premier anniversaire de la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies reconnaissant le rôle crucial de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable partout dans le monde.
L’Économie Sociale et Solidaire-un levier essentiel pour un développement inclusif et durable
Le 18 avril 2023, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la résolution A/RES/77/194, reconnaissant l’ESS comme un moteur essentiel de la croissance économique inclusive et durable, de la cohésion sociale et de la protection de l’environnement. Cette résolution historique réaffirme l’importance des entreprises, coopératives, mutuelles et associations de l’ESS dans la construction de sociétés résilientes et équitables.
Les États membres de l ‘ONU doivent soutenir la mise en place de cadres juridiques et de politiques pour l’ESS
Un an plus tard, les défis de la mise en œuvre demeurent et la CIESS continue d’encourager les États membres des Nations Unies à promouvoir et à mettre en œuvre des politiques publiques nationales, régionales et locales pour développer l’ESS, y compris par l’adoption de législations. L’ESS est reconnue dans la résolution comme un modèle d’économie durable qui doit être valorisé, pris en compte dans les statistiques nationales, soutenu par des mécanismes fiscaux et d’investissement public, et inclus dans les programmes scolaires et de recherche. Les États membres sont également encouragés à co-construire les politiques publiques avec les entreprises et organisations de l’ESS et à inclure durablement l’ESS dans les stratégies de planification.
La task force UNTFSSE a un rôle crucial à jouer
Cette étape souligne également le travail essentiel du Groupe de travail inter-agences des Nations Unies sur l’économie sociale et solidaire (UNTFSSE) pour assurer la mise en œuvre et le suivi efficaces de la résolution. Depuis 2014, l’UNTFSSE a joué un rôle crucial en fournissant des orientations et un soutien pour la mise en œuvre de la résolution des Nations Unies, en servant de plateforme de dialogue, d’échange et de coopération entre les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé de l’ESS. En favorisant les synergies et en tirant parti de l’expertise collective, le groupe de travail a contribué à renforcer le mouvement global de l’ESS.
LA CIESS est engagée dans la promotion de l’agenda de l’ESS
Alors que nous attendons la présentation du rapport du Secrétaire Général des Nations Unies en septembre prochain lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies, la CIESS réaffirme son engagement à faire progresser l’agenda de l’ESS et à construire des économies solidaires qui priorisent les personnes et la planète au détriment du seul profit. Ensemble, nous pouvons tirer parti du potentiel de transformation de l’ESS pour créer une société plus juste et plus inclusive et réaliser l’Agenda 2030 des Nations Unies.
La Coalition Internationale de l’Economie Sociale et Solidaire (CIESS) a été créée en 2021 pour représenter les intérêts de tous les acteurs de l’ESS dans les débats internationaux, en partageant l’expérience et l’expertise entre ses membres.
Cinq des principales organisations représentatives de l’ESS sur la scène internationale ont décidé d’unir leurs, forces au sein de cette coalition : l’Alliance Coopérative Internationale (ACI), le Global Forum for Social and Solidarity Economy (GSEF), ESS Forum International (ESS-FI), la Fédération Internationale des Coopératives et Mutuelles d’Assurance (ICMIF) et l‘Association Internationale de la Mutualité (AIM).
Contact : secretariat@internationalcoalitionsse.net
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ESSFI était présent lors des Rencontres de la Présidence Belge de l’UE sur l’ESS à Liège! Lors de la Conférence ministérielle du 12 février 2024, les ministres européens en charge de l’Économie sociale ont été invités à discuter et à proposer des priorités politiques dans ce domaine pour la prochaine législature de l’UE. À cette fin, ils ont adopté la Feuille de route de Liège en faveur de l’économie sociale dans l’Union européenne. LiegeRoadmap-SocialEconomy-final-v.FR
Cette Feuille de route de Liège vise à répondre aux questions importantes et urgentes auxquelles l’économie sociale est confrontée et à garantir que la dynamique positive actuelle en faveur de l’économie sociale se poursuive après les prochaines élections européennes. Elle propose 25 engagements et priorités clés dans le domaine de l’économie sociale dans la perspective du futur agenda social européen. Ces engagements et priorités s’articulent autour de trois axes :
ESS Forum international a décidé de rejoindre la Coalition Mondiale pour la Justice sociale du Directeur général de l’OIT
Nous sommes honorés d’avoir été invités par Monsieur le Directeur général de l’OIT Gilbert F. Houngbo à rejoindre la Coalition.
❓ La Coalition mondiale pour la Justice sociale c’est quoi?
▶ Presentée lors du CA de novembre 2022 et précisée en novembre 2023, la Coalition vise à susciter des engagements et des investissements politiques accrus et à encourager des actions concrètes en faveur de la justice sociale et du travail décent, à l’appui des priorités nationales. La Coalition renforcera la coopération et les partenariats multilatéraux et jouera un rôle clé dans la défense de la justice sociale et la mobilisation en faveur de la reconnaissance de la justice sociale dans l’agenda multilatéral, en particulier lors du Sommet de l’avenir des Nations Unies en 2024 et du Sommet social mondial proposé par les Nations Unies en 2025.
❓La Coalition mondiale pour la Justice sociale c’est pour qui?
▶ La Coalition veut rassembler les mandants tripartites de l’OIT – gouvernements, organisations de travailleurs et d’employeurs – les organisations internationales et régionales, y compris les institutions financières internationales, les entreprises, les universités et les organisations non gouvernementales accréditées par l’OIT qui se sont engagées à soutenir la cause de la justice sociale comme ESS Forum International.
❓ Quelles sont les priorités de la Coalition Mondiale pour la Justice sociale ?
Les priorités de la Coalition Mondiale pour la Justice sociale sont :
1/ Lutter contre l’inégalité, la discrimination et l’exclusion ;
2/ Faire des droits les droits du travail en tant que droits de l’homme, en garantissant la dignité humaine et en répondant aux besoins fondamentaux ;
3/ Elargir l’accès et les capacités à des emplois productifs et librement rémunérés, l’accès à un emploi productif et librement choisi et à l’entreprise durable, ainsi qu’à leurs capacités
4/ Assurer la protection et renforcer la résilience ;
5/ Renforcer les transitions justes et la dimension sociale du développement durable, du commerce et de l’emploi, la dimension sociale du développement durable, du commerce et de l’investissement ;
6/ Renforcer les institutions du dialogue social les institutions du dialogue social.
Le Secrétaire général des Nations unies l’ affirme : «Cette Coalition constituera une force cruciale pour faire progresser la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et surmonter les défis présents et à venir. Sa vocation fondamentale sera de reconstruire le contrat social au moyen de politiques centrées sur l’humain, qui soient fondées sur la justice sociale et guidées par ses principes ». ESS Forum International a la conviction que l’ESS et ses valeurs pourraient apporter une contribution nécessaire à cette Coalition.
Plus d’informations sur le site de l’OIT.
Les Nations Unies dans leur résolution de novembre 2023 “Le rôle des coopératives dans le développement social” viennent de proclamer 2025 comme Année internationale des coopératives. La résolution invite les États membres, ainsi que les Nations unies et toutes les autres parties prenantes, à profiter de cette année internationale des coopératives afin de promouvoir les coopératives et pour faire connaître leur contribution à la mise en œuvre des ODD et au développement social et économique en général. Cette résolution s’inscrit dans le prolongement de la résolution d’avril 2023 sur l’ESS et ce sera la 2e année internationale depuis 2012.
Les coopératives à travers le globe c’est pour rappel :
280 millions d’emplois
2,17 trillions de dollars de chiffres d’affaires
Le Secrétaire général Antonio Guterres dans son rapport de juillet 2023 sur “les coopératives dans le développement social” appelle à un soutien aux coopératives en tant qu’entreprises durables et prospères en renforçant l’écosystème entrepreneurial pour les coopératives pour leur permettre de mieux contribuer directement à :
La création d’emplois décents ( ODD 8);
L’éradication de la pauvreté et de la faim (ODD 1 et ODD 2) ;
L’éducation (ODD4) ;
La protection sociale – y compris la couverture sanitaire universelle (ODD1) et (ODD3);
L’inclusion financière (ODD8) et (ODD10)
La création d’options de logement abordables dans une variété de secteurs économiques dans les zones urbaines et rurale (ODD11)
ESS Forum international répondra présent à ce grand rendez vous de 2025, notamment aux côtés de ses partenaires de l’Alliance Coopérative Internationale.
Notre Co-Président Alain Coheur vient de publier une tribune pour le think tank “Confrontations Europe sur les avancées en matière de reconnaissance de l’ESS à l’international, découvrez-la en exclusivité?
La reconnaissance de l’Economie sociale et solidaire (ESS) à la fois dans une résolution des Nations Unies mais aussi dans la dernière Recommandation du Conseil de l’Union européenne d’octobre ouvre un champ des possibles unique : celle d’un basculement vers une économie au service de l’humain. Un tel basculement permettrait de répondre aux exigences de la transition juste et des Objectifs de Développement Durable, encore faudrait-il transformer l’essai et développer des politiques favorables à l’ESS dans l’Union européenne et ailleurs.
L’économie sociale et solidaire recouvre une large gamme d’organisations ou d’entreprises au service de l’intérêt général, à finalité sociale, ancrée sur des valeurs démocratiques et ce, sur l’ensemble des continents. Ce sont ces acteurs internationaux que le Forum international de l’ESS essaie de fédérer depuis presque 20 ans, notamment à travers les Rencontres du Mont-Blanc, le rendez-vous, complémentaire d’un Forum comme celui de Davos, pour une autre économie à la fois innovante, sociale, écologique. Après, un travail patient de plaidoyer, parfois semé d’embuches, au service de la reconnaissance de l’ESS au niveau des gouvernements et des institutions multilatérales, la portée transformatrice de cette dernière vient d’être reconnue à l’international à travers quatre séquences.
L’année 2022 constitue pour ainsi dire un premier tournant avec la résolution de la 110e Conférence internationale du Travail (CIT) de l’OIT sur l’économie sociale et solidaire donnant une définition commune et claire du sujet ainsi que l’affirmation de la contribution de l’ESS pour « assurer le développement durable, la justice sociale, le travail décent, l’emploi productif et l’amélioration des niveaux de vie pour tous ».
« L’économie sociale, également nommée économie solidaire et/ou économie sociale et solidaire dans certains pays, se compose d’un ensemble d’organisations telles que les associations, les coopératives, les mutuelles, les fondations et, plus récemment, les entreprises sociales. Dans certains cas, les initiatives communautaires, populaires et spontanées font partie de l’économie sociale, en plus des organisations à but non-lucratif, ce dernier groupe étant souvent appelé économie solidaire. L’activité de ces entités est typiquement motivée par la réalisation d’objectifs sociétaux, par les valeurs de solidarité, la primauté des personnes sur le capital, et, dans la plupart des cas, par une gouvernance démocratique et participative »
Pratiquement au même moment c’est l’OCDE, qui, dans une Recommandation du Conseil reconnait l’ESS comme un vecteur important de « création d’emplois à impact, d’engagement des jeunes, de promotion de l’égalité des genres » mais aussi comme facteur déterminant de la « résilience économique et sociale ». Selon la recommandation de l’OCDE, l’ESS a en outre prouvé son « efficacité dans le développement régional et local de différentes manières » et l’ESS est reconnues à travers des « pratiques économiques qui répondent à des besoins sociétaux (c’est-à-dire sociaux et/ou environnementaux) ».
La troisième séquence autour de la reconnaissance de l’ESS vient de se dérouler durant l’année 2023. En effet, après un travail patient de la plateforme interagences des Nations Unies sur l’Economie sociale et solidaire (UNTFSSE), la résolution, « Promouvoir l’économie sociale et solidaire pour un développement durable » (A/RES/77/28), a été adoptée le 18 avril 2023. Elle reconnaît que l’économie sociale et solidaire peut contribuer à la réalisation et à la localisation des Objectifs de développement durable (ODD). Elle enjoint également les « États Membres à promouvoir et à mettre en œuvre des stratégies, des politiques et des programmes nationaux, locaux et régionaux visant à appuyer et à favoriser l’économie sociale et solidaire », encourage « les entités compétentes du système des Nations Unies pour le développement, y compris les équipes de pays des Nations Unies, à prendre dûment en considération l’économie sociale et solidaire dans leurs instruments de planification et de programmation » et demande aux « institutions financières multilatérales, internationales et régionales mais aussi aux banques de développement de soutenir l’économie sociale et solidaire ». Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres devra en outre produire avec l’aide de l’UNTFSSE un rapport sur l’application de la résolution, compte tenu de la contribution de l’économie sociale et solidaire à la réalisation des ODD et à l’Agenda 2030.
En outre, Monsieur Guterres a également soumis lors de la 78e Assemblée générale des Nations Unies, tenue du 18 au 26 septembre 2023, son rapport sur les coopératives dans le développement social, dans lequel il rappelle que les coopératives « promeuvent le développement durable dans ses trois dimensions que sont le développement social, le développement économique et la protection de l’environnement, contribuant ainsi à l’inclusion sociale et à l’éradication de la pauvreté et de la faim », soient les trois dimensions présentes dans les 17 Objectifs de développement durable et les 169 cibles liées à ces objectifs.
La quatrième séquence de cette dynamique autour de l’ESS en 2023 se retrouve également à travers la toute première Recommandation du Conseil Européen relative à la mise en place de conditions-cadres pour l’économie sociale, en vue de promouvoir l’inclusion sociale et l’accès au marché du travail, adoptée en Conseil des Ministres de l’emploi le 9 octobre dernier, sous la Présidence espagnole de l’UE. La Ministre du Travail, Yolanda Diaz a ainsi précisé « Nous devons exploiter l’énorme potentiel de l’économie sociale, afin d’améliorer nos réponses aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes tous confrontés et de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté », des mots similaires à ceux du Secrétaire général des Nations Unies lorsqu’il évoque l’Agenda 2030 et la transition juste.
Dans cette occurrence, la Recommandation du Conseil salue la contribution de l’ESS à l ‘accès au marché du travail, en particulier pour les groupes vulnérables, à l’inclusion sociale, notamment en matière de santé et de soins, au développement des compétences, y compris les compétences nécessaires aux transitions numérique et écologique, et à la promotion de l’innovation sociale et du développement économique durable. La Recommandation insiste également pour les organisations de l’ESS sur l’accès aux marchés publics, et sur la possibilité d’avoir des aides d’Etat et une fiscalité adaptée.
En effet, si l’ESS constitue l’une des réponses pour atteindre l’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable, la question de son financement est alors cruciale. A l’heure où le capitalisme traditionnel et actionnarial a montré ses limites, il est urgent de libérer le plein potentiel de cette économie, « l’alignement des planètes » lié aux différentes résolutions internationales ne constitue ainsi qu’une première pierre à l’édifice. Transformer l’essai pour l’ESS nécessitera de travailler sur des partenariats comme le montre l’Objectif de développement durable 17, partenariat entre le Nord et le Sud global, mais aussi entre les institutions internationales, les gouvernements, les bailleurs de fonds, les collectivités, les coopératives, les mutuelles, les fondations, les associations, c’est à cette condition que l’ESS pourra ouvrir son champ des possibles.
Résolution A/77/L.60 « La promotion de l’économie sociale et solidaire au service
Groupe de travail inter-agences des Nations Unies sur l’Économie sociale et solidaire (UNTFSSE)
La dynamique de la reconnaissance de l’économie sociale et solidaire à l’international semble continuer. En effet, le 9 octobre dernier, la toute première Recommandation du Conseil Européen relative à la mise en place de conditions-cadres pour l’économie sociale, en vue de promouvoir l’inclusion sociale et l’accès au marché du travail a été adoptée en Conseil des Ministres de l’emploi le 9 octobre dernier, sous la Présidence espagnole de l’UE. La Ministre du Travail, Yolanda Diaz a ainsi précisé « Nous devons exploiter l’énorme potentiel de l’économie sociale, afin d’améliorer nos réponses aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes tous confrontés et de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté », des mots similaires au Secrétaire général des Nations Unies lorsqu’il évoque l’Agenda 2030 et la transition juste. Après l’OIT, l’OCDE, les Nations Unions, l’Union européenne reconnait le potentiel transformateur de l’ESS, sa capacité à contribuer significativement à la transition juste et au travail décent. A cet égard, la recommandation note qu’il serait temps d ‘”attacher les méthodes de mesure et de gestion de l’impact social aux objectifs de développement durable des Nations unies pourrait fournir un cadre utile pour apporter la preuve de l’impact“.
Le 8 juillet 2022, nous avons réalisé le vote du mandat du Conseil d’Administration :
Yasy Morales est élue vice-présidente et Jean-Philippe Poulnot est réélu Vice-Président
Claude Dorion est réélu comme trésorier
Pauline Effa est réélue comme représentante Afrique
Gérald Larose laisse sa fonction d’administrateur à Gary Lavoie
Thierry Jeantet est nommé Président honoraire avec un statut consultatif
Le reste du Conseil d’Administration demeure inchangé. Il n’y a pas de changement concernant la Co présidence car les élections sont prévues en 2023